Une étude suggère que le placement familial à long terme n’aggrave pas les problèmes de comportement des enfants

Date Published
Source

Bellamy, J. (2008). Behavioral problems following reunification of children in long-term foster care. Children and Youth Services Review, 30, 216-228.

Reviewed by
Elizabeth Fast
Summary

Peu d’études ont examiné les résultats en santé mentale chez les enfants placés en foyer d’accueil à long terme. Les quelques études ayant investigué cet aspect ne se sont limités qu’à de faibles populations restreintes géographiquement. Cette analyse de données secondaires a examiné un échantillon de 604 enfants provenant du National Study of Child and Adolescent Well-being (NSCAW) et ayant été placés pour au moins 12 mois. Les enfants ayant été réunifiés avec leurs parents ont été comparés à ceux demeurés en foyer d’accueil, en tenant compte des problèmes comportementaux internes et externes. Le Child Behavior Checklist, rempli par le fournisseur de soins, a été utilisé au début de l’étude et après 36 mois. En général, les enfants étant restés en foyer d’accueil ont présenté plus de problèmes comportementaux; toutefois, après 36 mois de foyer d’accueil, on a observé une diminution des problèmes chez ces mêmes enfants. Les enfants ayant été réunifiés avec leurs familles entre le point de départ et le suivi de 18 ou 36 mois, et n’étant pas retournés en foyer d’accueil durant ces 36 mois, ont présenté une nette augmentation de problèmes internalisés après un suivi de 18 mois. Toutefois, ces problèmes ont diminué après un suivi de 36 mois. Il est important de noter que plus du double des enfants réunifiés ont présenté des niveaux cliniques de problèmes comportementaux internes. Les analyses subséquentes suggèrent que cette augmentation de problèmes internalisés chez les enfants réunifiés (ainsi qu’un pattern plutôt stable de problèmes extériorisés) est probablement associée à des difficultés familiales à long terme plutôt qu’un effet direct du processus de réunification.

Methodological notes

This was a secondary data analysis of a sub-sample of 604 children from the NSCAW database and was completed using a two-stage combined stratification and cluster design. The study inclusion requirements for the long-term foster care sample consisted of: 1) children having been in care for at least 12 months at the time of sampling; 2) children were in placement at the time of sampling; 3) placement was preceded by a child welfare investigation. One limitation of this study is that these mental health trajectories only apply to children who spent at least one year in foster care and the majority of children who come into care do not fall into this category. Therefore, these data tell us nothing about outcomes for children who spend less than one year in foster care. Descriptive statistics, logistic regression and propensity score matching were used to measure the role of risks in the family context and children’s well-being in three waves: at baseline, 18 and 36 months. Children under two years of age were not included due to a lack of appropriate tools for measuring behavioral problems in very young children. Multiple Imputation (MI) was used to account for missing data.