19ème édition (Avril 2010)

Date Published

Preyde, M., Adams, G., Cameron, G. & Frensch, K. (2009). Outcomes of children participating in mental health residential and intensive family services: Preliminary findings. Residential Treatment for Children & Youth, 26(1), 1-20.

Deux groupes de jeunes de 12 à 16 ans ont été constitués pour examiner les différences de résultats en fonction du type de prestation de services de santé mentale. Les auteurs ont utilisé un échantillon de 17 jeunes traités en établissement et de 18 jeunes qui recevaient des services intensifs à domicile. Ils ont utilisé des méthodes quantitatives et qualitatives pour rassembler des informations sur la gravité des symptômes, le fonctionnement psychosocial et quotidien et la gestion de l’anxiété chez les jeunes au début et à la fin des programmes.

Les auteurs ont découvert des différences importantes entre les deux échantillons. La plupart des participants traités en établissement étaient pris en charge par la Société de l'aide à l'enfance et ils étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir une autre personne que leur parent pour tuteur légal que les participants qui recevaient des services à domicile. Les participants en établissement ont aussi obtenu un résultat pire que ceux servis à domicile pour la plupart des mesures, ce qui suggère que les jeunes dont les problèmes de santé mentale sont plus graves sont plus souvent traités en établissement comparés à ceux qui reçoivent des services à domicile. Les auteurs ont aussi découvert que les jeunes qui quittaient les programmes dispensés à domicile ou en établissement avaient amélioré leurs résultats en ce qui a trait aux mesures standardisées.


Hélie, S. & Bouchard, C. (2009). Recurrent reporting of child maltreatment: State of knowledge and avenues for research. Child and Youth Services Review, 32(1), 416-422.

Hélie et Bouchard analysent la recherche sur la récurrence des signalements de maltraitance envers les enfants d’après une recension des études américaines sur le taux de récurrence effectuées par trois équipes de recherche : Fluke, Yuan et Edwards (1999), English et Marshall (1999), ainsi que Depanfilis et Zuravin (1999).

Les auteurs extraient des thèmes de la littérature connexe sur les facteurs qui mènent à la récurrence du signalement de maltraitance envers les enfants. Il s’agit notamment du passage du temps, de l’âge de l’enfant, de la prestation de services après l’enquête et de la présence de négligence au moment du signalement initial. Ils concluent qu’il y a à la fois consensus et divergence dans la littérature portant sur les facteurs qui prédisent la récurrence de la maltraitance; la prestation de services après l’enquête et la présence de négligence envers l’enfant étant les facteurs qui font le moins consensus. Les auteurs avancent que la plus grande partie de la littérature sur les taux de récurrence contient des limites méthodologiques; en effet, une partie importante des études portent uniquement sur les cas de maltraitance corroborée. Ils traitent des sujets qui méritent plus ample exploration, y compris des différences entre les cas pour lesquels il n’y a qu’une seule récurrence de maltraitance comparés à de multiples récurrences, ainsi que des différences entre les cas corroborés et les autres.


D’Angiulli, A. & Sullivan, R. (2010). Early specialized foster care, developmental outcomes and home salivary cortisol patterns in prenatally substance-exposed Infants. Children and Youth Services Review, 32(3), 460-465.

D’Angiulli et Sullivan ont examiné les résultats développementaux des enfants exposés aux substances et placés en famille d’accueil. L’échantillon comprend 22 enfants de moins de 24 mois répartis dans deux groupes : prématurés et non prématurés qui participaient au programme Vancouver Costal Safe Babies. Ce programme offre des services et une programmation spéciale aux parents de famille d’accueil qui prennent soin des enfants exposés à des substances comme la drogue ou l’alcool.

Les auteurs utilisent deux types de mesure pour étudier les résultats des enfants. Premièrement, une analyse du niveau de cortisol salivaire des participants (c.-à-d. l’hormone du stress) qu’ils comparent aux niveaux normaux des autres nourrissons, deuxièmement, l’inventaire du développement de Battelle (IDB) pour comparer les résultats développementaux des participants comme la cognition, l’adaptabilité, le développement personnel et social et la communication au développement normal du nourrisson. Les auteurs n’ont pas découvert de preuve de différences cliniques significatives entre les nourrissons de l’étude et l’échelle des résultats développementaux des enfants du même groupe d’âge, c’est pourquoi ils indiquent que le placement à l’extérieur du foyer, lorsqu’il est approprié, peut être positif et se traduire par un développement conforme à la moyenne chez les enfants qui ont subi une exposition prénatale à des substances.