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L'étude confirme une relation entre les points de vente d'alcool dans le quartier et les signalements aux services de protection de l'enfance

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Résumé

En se fiant à l’abondante documentation établissant un lien entre la consommation d’alcool et le mauvais traitement des enfants, les auteurs ont examiné la relation entre la densité des marchands d’alcool dans les quartiers (c.-à-d. les magasins de vins et de spiritueux, les débits de boissons et les restaurants servant de la boisson) et le taux de signalements, de corroborations et de placements en accueil familial. Tous les types de mauvais traitements ont été considérés dans cette étude, y compris la violence physique, sexuelle et psychologique ainsi que la négligence. Les codes postaux ont servi d’approximation pour les quartiers. Ainsi, 579 codes postaux stables de la Californie ont été analysés pendant une période de cinq ans (de 1998 à 2003). Des données sociodémographiques – comme la taille de la population d’enfants, l’âge médian, la taille moyenne des ménages, le revenu moyen des ménages et la composition raciale (pourcentage de blancs, d’Afro-américains, d’Hispaniques et d’Asiatiques/Insulaires du Pacifique) – ont été recueillies pour chacun des codes postaux afin de contrôler l’effet de ces variables sur les taux de mauvais traitements des enfants. Les données ont été analysées à l’aide d’un modèle spatial à effets aléatoires. Les deux principaux éléments méthodologiques de cette étude étaient les suivants : (1) les effets de l’évolution des changements à l’égard des marchands d’alcool ont été mesurés; (2) les caractéristiques des quartiers adjacents ont été incorporées à l’analyse.

Pour chacun des trois indicateurs de résultats – les signalements, les corroborations et les placements en accueil familial – les codes postaux ayant le plus de marchands d’alcool (par ex. des magasins de vins et de spiritueux) avaient des taux considérablement plus élevés de mauvais traitement des enfants. Le nombre de débits de boissons dans le quartier immédiat et dans le quartier adjacent était aussi positivement lié aux taux de placements en accueil familial. Les auteurs sont arrivés à la conclusion « qu’une réduction du nombre de marchands d’alcool par code postal [...] pourrait conduire à des taux plus faibles de mauvais traitements des enfants ». Particulièrement, ils estiment « qu’une réduction moyenne d’un marchand d’alcool par code postal pourrait diminuer le nombre total de signalements aux services de protection de l’enfance dans les 579 codes postaux étudiés de 1 040 cas, le nombre de corroborations de 180 cas et le nombre de placements en accueil familial de 93 cas ». Des résultats ont également été liés aux caractéristiques démographiques des quartiers. Par exemple, chacun des trois indicateurs de résultats était positivement lié au pourcentage de résidents Afro-américains et négativement associé aux ménages dont le revenu médian était plus élevé.

Notes méthodologiques

There were inevitably a number of limitations in the methodology, many related to the nature and source of the data; in general, the authors did a good job of pointing these out. The statistical procedures were quite elaborate and not always well explained. No reason was given for the choice of control variables; it might also have been interesting to consider the possible effects of variables such as drug use, crime rates, education, employment status, and perhaps even religion. In an ecological study like this one it is difficult to determine the exact mechanisms through which increases in alcohol outlets can lead to increases in child maltreatment; the authors suggested a number of possible theories. This study is potentially valuable, in that it suggests specific population-level steps that could be taken to reduce child maltreatment, for example, regulating alcohol outlet densities, reducing the number of available alcohol licenses or limiting days and hours of alcohol sales. The authors pointed out that neighborhoods may also be viewed as potential locations for implementing programs that reduce health-related disparities.