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Une étude examine les changements qui se produisent chez les cas chroniques pendant qu’ils reçoivent des services à domicile

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Résumé

Les services de protection de l'enfance deviennent de plus en plus un système offrant des services à des cas chroniques invariablement associés à de mauvais résultats. Cependant, on sait peu de choses sur les modifications des problèmes pendant la réception des services ni si les différents modèles de changement permettent de prédire un risque inférieur ou accru de récidive.

L'échantillon de l'étude comprend 2175 parents appartenant à un réseau de programmes de soutien et de protection de la famille à domicile donnés sous contrat partout en Oklahoma. Tous les participants ont été orientés par les services de protection de l'enfance à cause de signalements de violence physique ou de négligence. Les parents qui recevaient des services à la suite de violences sexuelles sur les enfants ont été exclus de l'étude parce que les chercheurs considéraient que ces cas présentaient des problèmes différents en matière de services et de besoins. Les chercheurs ont collecté les données au début de la prestation de services (point de référence), à la fin du programme (temps médian = 205 jours à partir du point de référence) et de nouveau environ six mois après la fin des services. Ils ont divisé l'analyse en deux parties. Dans la première section, ils ont utilisé une série de questionnaires fiables visant à mesurer les résultats afin de déterminer les classes latentes de trajectoires de changement. Ils ont ensuite relié les classes qui en ont résulté à la chronicité et à la récidive et les ont opérationnalisées en tant que signalements « corroborés » ou « indiqués1 » faits aux agences de protection de l’enfance de tout l’État et où le parent était l’auteur. La chronicité renvoie aux déclarations antérieures au programme alors que la récidive est basée sur les déclarations futures à partir du point de référence et sur un suivi pendant une moyenne d'environ 3 ans.

En se basant sur les mesures des résultats, les chercheurs ont déterminé cinq classes latentes de trajectoire de changement et les ont nommées de la façon suivante : « problème faible et stable », « problème élevé et stable », « amélioration durable », « sporadique » et « paradoxal ». Les cas chroniques ont commencé à recevoir des services lorsqu'ils éprouvaient des problèmes de niveau élevé et ont souvent manifesté une amélioration limitée et probablement insuffisante pendant qu'ils recevaient ces services. Les chances d'être classé « faible et stable » diminuaient et celles d’être classé « stable et élevée » s’accentuaient en fonction de l’augmentation des rapports antérieurs. Lorsque les chercheurs observaient un schéma « stable et élevé », la récidive était élevée. Cependant, la chronicité était également liée au résultat encourageant de probabilité accrue et non de probabilité moindre de se trouver dans la classe de la « trajectoire d'amélioration durable ». Les cas appartenant à cette trajectoire avaient des problèmes plus élevés, mais manifestaient une bonne amélioration pendant la prestation de services ; cette amélioration se maintenait au moment du suivi et l'appartenance à la trajectoire était associée à une récidive moindre en aval. Les chercheurs ont remarqué cette trajectoire dans 10 à 20 % des cas. Même si les efforts relatifs aux services réactifs et épisodiques entrepris auprès des familles chroniques ne sont pas nécessairement inutiles, les modèles de soins chroniques devraient être considérés comme étant potentiellement plus adaptés pour ce segment croissant de la population d'enfants pris en charge par les services de protection de l’enfance.

1« Indiqué » signifie qu'il est plus que probable que l'enfant ait été victime de violence ou de négligence de niveau faible à modéré.

Notes méthodologiques

Two strengths in design and methods are highlighted to underscore the study’s methodological rigor. First, unlike in other intervention studies, data were not collected by the service provider but by independent research assistants. Furthermore, participants completed a computer assisted self-interview and research assistants did not view the responses until the parents asked for assistance. Second, for an intervention study in child welfare with three points of data collection, an overall participation rate of 70% is quite good. To assess possible bias, sample demographics were compared to over 5,000 participants in the same programs from adjoining time with the result that demographics were comparable. A major limitation is the fact that outcome was solely assessed by parents. Future studies should aim at also including the child’s view.