Les enfants ayant des déficiences sont sur représentés dans le nombre de cas de protection de de l’enfance. Lorsqu’ils sont placés à l’extérieur de leur foyer, ils sont moins susceptibles de se réunifier avec leurs parents biologiques, plus susceptibles de vivre des perturbations dans leur placement et d’être placés plus longtemps.
La plupart des enfants desservis par la protection de l’enfance placés à l’extérieur de leur foyer sont envoyés dans une famille d’accueil. Peu de recherches ont étudié les perspectives et les expériences des parents d’accueils qui s’occupaient d’enfants ayant des déficiences.
Les chercheurs ont utilisé une liste aléatoire de 954 parents d’accueil autorisés qui résidaient dans une ville canadienne centrale et en ont sélectionné 44 après s’être assurés qu’ils avaient hébergé un enfant ayant une incapacité au cours de l’année précédente. Chaque parent d’accueil devait décrire les problèmes rencontrés. Les chercheurs ont regroupé 85 réponses uniques par catégories de personnes interrogées qui ont ensuite fait l’objet de deux analyses statistiques.
Les sept concepts qui en ont résulté étaient cohérents avec les problèmes rapportés ailleurs par les parents d’accueil comme les difficultés comportementales d’un enfant ou l’obtention et la continuité des services professionnels; cependant, les chercheurs ont tenu compte de quatre préoccupations uniques et ont décidé de les étudier davantage. Les parents d’accueil ont déclaré que les coûts variés liés à l’accueil d’un enfant ayant une déficience n’étaient pas adéquatement couverts par les formules standards de financement. Ils ont souligné l’importance de la communauté, notamment des réseaux sociaux et des facteurs liés à l’environnement physique, ainsi que celle des réseaux de soutien des enfants ayant une déficience. Enfin, les parents d’accueil qui avaient eux-mêmes des déficiences exprimaient des préoccupations particulières qui demandent des recherches et du soutien supplémentaires.