Les recherches internationales ont indiqué que les enfants pris en charge sont surreprésentés parmi les populations cliniques recevant des services psychiatriques. De plus, il a été montré qu’il est moins probable que ces enfants soient réunis avec leurs parents, comparativement aux autres enfants pris en charge. Il est particulièrement important de comprendre ce taux de troubles mentaux chez les pupilles de l’État sans droit d’accès (c.-à-d. les enfants pris en charge par les services provinciaux de protection de l’enfance n’ayant aucun droit d’accès à leurs parents biologiques), puisque ces enfants ne peuvent quitter le système que par l’adoption. La solution de rechange pour ces enfants est de passer le reste de leur enfance dans des foyers d’accueil jusqu’à la transition vers la vie adulte. Cette étude a porté sur la situation en Ontario, où la population des pupilles de l’État a doublé au cours de la décennie se terminant en 2005, tandis que le taux de pupilles quittant le système par l’adoption a connu une décroissance pendant cette même période.