Victims and Offenders, Volume 2, Issue 1, pp. 45– 62
À l'aide des données provenant de l'Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants, cette étude a examiné quel était le degré de préjudice émotif observé chez les enfants victimes d'abus sexuel seul ou associé à d'autres formes de maltraitance. Le préjudice émotif était noté dans 40 % des cas impliquant l'abus sexuel seul, et dans 51 % des cas impliquant l'abus sexuel associé à d'autres formes de maltraitance. Toutefois, les auteurs ont trouvés que, quand ils contrôlent d'autres différences entre les cas (par exemple, l'âge de l'enfant, la durée de l'abus et les facteurs de risque des parents), il n'existe aucune différence statistiquement significative entre les victimes d'abus sexuel isolé et les victimes d'abus sexuel associé à d'autres formes de maltraitance quant au taux de préjudice émotif.