Les jeunes à haut risque se sentent mis à l’écart de la société. Ces jeunes parlent d’expériences négatives vécues dans le système de protection de l’enfance et ils relatent comment leurs besoins n’ont pas été répondus et que leurs relations avec les travailleurs sociaux et les prestateurs de services étaient habituellement froides et posaient problèmes. Plusieurs de ces jeunes ont été étiquetés comme étant « manipulateurs » et/ou « rebelles », ce qui les empêche d’obtenir les services dont ils ont besoin. Ces jeunes sont habituellement réfractaires à l’autorité et ils ont peu de personnes à qui ils peuvent faire confiance. Leur vie est remplie de risques comprenant la toxicomanie, l’exploitation sexuelle, la violence, l’itinérance et la détérioration familiale. Malgré cela, ces jeunes ont tous des forces pouvant appuyer leur résilience. De nombreuses stratégies sont présentées en vue d’offrir de la direction et des idées aux personnes ayant la passion de travailler avec les jeunes à haut risque. Ces stratégies s’appuient sur une pratique axée sur l’anti-oppression, la souplesse, la sensibilité et la réduction des méfaits. Ce type de pratique est non traditionnel et créatif, et, selon les jeunes, il consiste en une meilleure façon de répondre à leurs besoins.