Le stress chronique semble être un des facteurs à l’origine d’un niveau de risque plus élevé de mauvais traitements lorsque le chef de famille est une mère monoparentale. Selon Gottleib, ce serait parce ce que les agents stressants de la vie sont à la fois associés à une diminution des stratégies d’adaptation et à une augmentation du niveau des troubles de comportement chez l’enfant. Les mères monoparentales en particulier sont confrontées à un grand nombre de situations de vie stressantes et interreliées qui sont apparentées à un risque plus élevé de violence et de négligence, dont notamment la pauvreté, les agents stressants de la vie quotidienne, la dépression, la violence conjugale, une faible estime de soi, l’insécurité sur le plan de l’attachement avec les adultes, une capacité cognitive faible, la violence, l’abus sexuel durant l’enfance et de mauvaises relations sociales.