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La rupture avec un partenaire violent réduit le risque de violence récurrente exercée par un partenaire intime

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Résumé

Les études qui utilisent les rapports de police et les données sur les visites à l’urgence ont documenté une association alarmante entre la rupture avec un partenaire violent et l’augmentation du risque de violence future. Cependant, comme les statistiques ne tiennent pas compte des dynamiques qui mènent à la décision de mettre fin à une relation violente et surtout, comme elles ne réussissent pas à apprécier l’influence de l’escalade en matière de gravité de la violence sur la décision de rompre et sur l’augmentation du risque de récurrence grave, elles sont difficiles à interpréter.

Sonis et Langer se basent sur les données de l’étude longitudinale visant à connaître le risque pour la santé des femmes de Chicago et examinent les prédicteurs de la récurrence et de la gravité de la violence interpersonnelle (VI) afin de mieux comprendre les dynamiques sous-jacentes liées à la rupture avec un partenaire violent et la récurrence de la violence. Les chercheurs ont découvert que, contrairement à la croyance courante, après avoir tenu compte de l’effet de plusieurs risques et facteurs protecteurs, le fait de quitter un partenaire violent réduit les risques de VI d’environ deux tiers (RC = 0,30) comparé à l’absence de rupture. En revanche, la grossesse, la fréquence de VI au cours de l’année précédente et le recours du partenaire à des tactiques de pouvoir et de contrôle augmentent les risques de VI récurrente. De plus, l’appartenance ethnique et la violence du partenaire à l’extérieur du domicile permettent de prédire la gravité de VI récurrente.

Cette étude fournit des données probantes importantes indiquant que comme les femmes quittent souvent leur partenaire violent à cause de l’escalade de la violence, elles courraient des risques plus élevés si elles restaient avec leur partenaire. Cependant, il est important de souligner que l’escalade de la fréquence de la violence augmente le risque de violence grave, que la femme reste avec son partenaire ou le quitte.

Notes méthodologiques

This study used data from the Chicago Women’s Health Risk Study, a study of 492 low-income inner-city women who had previously been abused by their partners. The sample was assembled by screening and interviewing women who were seeking health care at one of four medical sites in inner-city Chicago. Of the original sample of 492, 321 (66%) completed a follow-up interview. The women who were lost at follow-up had no differences from those not lost on 34 of 36 factors assessed. The 2 items that were significantly different were homelessness and unemployment: women who were lost to follow-up were more likely to be homeless, and/or unemployed compared to women who completed the study. However, there was no association between these 2 factors and recurrence of IPV. Follow-up ranged from 3 to 23 months; however there was no association between duration of follow-up and recurrence. The generalizability of the the study is limited to the study recruitment strategy that focused on low-income women seeking health care.