Il s'agit d'une évaluation d'un programme de formation des parents de familles d'accueil destiné à renforcer leurs habiletés afin de diminuer les comportements problématiques des enfants. L'échantillon comporte 700 familles d'accueil (34 % faisant partie de la parenté, 66 % n'en faisant pas partie) chez lesquelles un nouvel enfant âgé de 5 à 12 ans a été placé, qui résidaient dans le comté de San Diego entre 1999 et 2004. Les enfants fragiles sur le plan médical étaient exclus. Les familles ont été attribuées aléatoirement soit au groupe d'intervention, soit au groupe témoin (services habituels des agents chargés du cas).
Des animateurs et des coanimateurs formés ont dispensé aux groupes d'intervention (composés chacun de 3 à 10 parents de familles d'accueil) 16 semaines de formation, de supervision et de soutien relativement aux méthodes de gestion du comportement. La formation était axée sur l'utilisation du renforcement positif et d'une discipline non sévère; les méthodes comportaient des jeux de rôles et des cassettes vidéo. Les devoirs pratiques à faire à la maison étaient liés aux sujets abordés pendant les séances.
Les variables utilisées pour l'analyse étaient le groupe, l'âge de l'enfant au début, et les résultats du comportement au début et à la fin de l'étude.
- Comportement de l'enfant, basé sur une liste de vérification quotidienne standardisée comportant des questions posées aux parents au téléphone par des intervieweurs formés.
- Proportion de renforcement positif, le ratio du taux quotidien de renforcement positif par rapport à la discipline calculé à partir des réponses des parents d'accueil aux questions standardisées pendant une entrevue de deux heures.
Les relations entre ces six variables ont été présentées en deux diagrammes de trajectoires : 1) pour l'échantillon complet et 2) montrant des trajectoires distinctes pour les sous-échantillons à risque élevé (>6 comportements problématiques chez l'enfant) et à risque faible.
Les chercheurs ont découvert que le programme de formation réduisait significativement le nombre de comportements problématiques chez l'enfant. Il y avait un effet direct ainsi qu'un effet indirect significatif grâce à une amélioration du comportement des parents. L'effet médiateur des pratiques parentales améliorées était supérieur pour le groupe des enfants à risque élevé.
This was a well-conducted study. The program was well-designed and implemented in a meticulous manner. The facilitators and co-facilitators were paraprofessionals; they were chosen for interpersonal skills, motivation and knowledge of children, trained in a 5-day session, and supervised weekly, using videotapes of sessions. Strategies to maintain foster parent involvement included refreshments, travelling expenses and provision of child care. Parent attendance rates were high; 81% of the group completed at least 75% of the sessions, and, if a foster parent missed a session, the material was delivered during a home visit.
Evaluation methods were also rigorous. The sample was ethnically diverse-the only significant difference between the randomized groups was a higher proportion of Spanish-speaking children in the intervention group, and language was not found to be related to behavior outcomes. Data analysis involved the use of 1) multiple regression to examine the possible effects of demographic variables; only child age was found to be significant and retained for further analysis, and 2) use of LISREL to test the path models, These current findings, together with an earlier report of the positive effect of this same program on children's placement changes (Research Watch, July 24/08), make a strong case for the value of this program.