Bien que les interventions visant à prévenir la violence et la négligence envers les enfants soient une priorité importante de santé publique et de bien-être social, les informations concernant l’efficacité de ces interventions sont contradictoires. Les modèles d’aide aux parents sont tirés des théories sur l’écologie et le stress. Ils visent à fournir des conseils et à aider les parents de familles qui sont à risque élevé de maltraiter leurs jeunes enfants à gérer le stress. Les aides au parentage consistent en des services à domicile offerts jusqu’à deux fois par semaine et visent la sécurité de l’enfant, les compétences parentales, les capacités de résolution de problèmes et le soutien social des parents. La présente étude vise à déterminer si un programme d’aide aux parents à domicile réduit les cas autorapportés de maltraitance envers les enfants et les risques de maltraitance au cours d’une période de six mois. Pour ce faire, les chercheurs ont effectué un essai clinique aléatoire.
L’échantillon est composé de 138 mères ayant des enfants de moins de 12 ans jugés à risque de violence ou de négligence qui ont été orientées vers des programmes de soutien au parentage dans le sud-est des États-Unis. Les mères ont été réparties au hasard dans un groupe de traitement (qui recevait des services de gestion de cas et des interventions d’aide parentale, n = 73) ou dans un groupe témoin (qui recevait uniquement des services de gestion de cas, n = 65). Parmi les mères dont les données ont été recueillies avant l’intervention (N = 138), 101 (73,2 %) ont participé à l’entrevue de suivi six mois plus tard.
Les résultats montrent que les mères qui ont bénéficié de la gestion de cas et de l’aide au parentage ont déclaré une diminution significative des agressions et des coups et blessures infligées à leur enfant. Les mères du groupe témoin n’ont pas rapporté de diminution de ces comportements. Fait important, les mères du groupe de traitement ont connu une diminution significativement plus importante des facteurs de risque de maltraitance proximale comme le stress lié au parentage, la dépression et l’anxiété comparées aux mères du groupe témoin. Dans l’ensemble, l’étude montre que les programmes d’aide au parentage réussissent modérément à diminuer la maltraitance rapportée envers les enfants et les facteurs de risque de maltraitance.
Enrollment for the study was open for a two-year period, and recruitment took place in six locations across the US. Parents were referred to the parenting aide programs through a variety of mechanisms including: child protective services, self-referral, medical services, schools, or other. The study aimed to ensure fidelity in the research design by ensuring that all parenting aides attended a mandatory training, and did not “leak” the intervention to the control group. However, the authors identify that the control group may have received parenting aide type-interventions in addition to case management, and acknowledged that leakage may have occurred. Given the significant differences between Canadian child welfare systems, social support services, and social welfare systems, it is unclear if findings can be easily generalized to Canada.