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Une étude suggère que le placement familial à long terme n’aggrave pas les problèmes de comportement des enfants

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Résumé

Peu d’études ont examiné les résultats en santé mentale chez les enfants placés en foyer d’accueil à long terme. Les quelques études ayant investigué cet aspect ne se sont limités qu’à de faibles populations restreintes géographiquement. Cette analyse de données secondaires a examiné un échantillon de 604 enfants provenant du National Study of Child and Adolescent Well-being (NSCAW) et ayant été placés pour au moins 12 mois. Les enfants ayant été réunifiés avec leurs parents ont été comparés à ceux demeurés en foyer d’accueil, en tenant compte des problèmes comportementaux internes et externes. Le Child Behavior Checklist, rempli par le fournisseur de soins, a été utilisé au début de l’étude et après 36 mois. En général, les enfants étant restés en foyer d’accueil ont présenté plus de problèmes comportementaux; toutefois, après 36 mois de foyer d’accueil, on a observé une diminution des problèmes chez ces mêmes enfants. Les enfants ayant été réunifiés avec leurs familles entre le point de départ et le suivi de 18 ou 36 mois, et n’étant pas retournés en foyer d’accueil durant ces 36 mois, ont présenté une nette augmentation de problèmes internalisés après un suivi de 18 mois. Toutefois, ces problèmes ont diminué après un suivi de 36 mois. Il est important de noter que plus du double des enfants réunifiés ont présenté des niveaux cliniques de problèmes comportementaux internes. Les analyses subséquentes suggèrent que cette augmentation de problèmes internalisés chez les enfants réunifiés (ainsi qu’un pattern plutôt stable de problèmes extériorisés) est probablement associée à des difficultés familiales à long terme plutôt qu’un effet direct du processus de réunification.