Les hôpitaux et les professionnels de la santé du monde entier utilisent les codes de la classification internationale des maladies (CIM) afin de déterminer les signes, les symptômes, les circonstances sociales et les causes externes de maladies ou de blessures. Bien qu’il existe des codes CIM spécifiques à la maltraitance envers les enfants, les professionnels de la santé ne réussissent pas à déceler les problèmes de santé liés à la maltraitance pour plusieurs raisons. Les auteurs se sont penchés sur les congés de l’hôpital et les visites à l'urgence et ont tenté d'accroître l'utilité de ces données médicales pour la surveillance en matière de santé publique en mettant au point une série de critères représentant la maltraitance, mais qui ne sont pas codés comme tels.
L'étude de la population comprend tous les enfants de moins de 10 ans répertoriés dans la base de données de tout le Missouri indiquant un congé de l’hôpital et des visites à l'urgence pendant l'année 2000. Les décès et les enfants déjà identifiés par un code CMI pour maltraitance ont été exclus. Trois étapes ont permis d'extraire la série de codes CMI voulus liés à la maltraitance. Premièrement, les chercheurs ont compilé une liste de codes initiaux représentant les maladies ou les blessures douteuses indiquant une possibilité de maltraitance envers un enfant. Ils ont découvert plus de 28 000 visites correspondant à ces codes. La seconde étape a permis de réduire la population de l’étude à un échantillon de 2826 visites admissibles. Si le code était attribué à 50 visites ou moins, toutes les visites attribuées à ce code étaient incluses; pour les codes attribués à plus de 50 visites, un simple échantillon aléatoire de 50 visites était sélectionné pour examen. Dans l'échantillon final, les chercheurs ont examiné les dossiers médicaux afin de catégoriser les visites comme suit : maltraitance probable, maltraitance possible ou maltraitance improbable selon un système de classification opérationnalisée. Les chercheurs ont déterminé que le code était lié à la maltraitance si plus de 66 % des dossiers médicaux étaient classifiés comme maltraitance probable ou possible.
The study displays a high degree of methodological rigor in its design. However, some problematic issues are due to the ICD and its use. First, ICD codes are mainly used for billing purposes in the U.S. Therefore, they are potentially biased. Second, there are no ICD codes for highly maltreatment-suggestive injuries such as cigarette marks. A further limitation note relates to generalizability. For reasons of frequency, car accidents were excluded although some might be related to maltreatment (e.g., supervisory neglect). Psychiatric hospitals were excluded as admissions to these institutions most likely reflect chronic or long term consequences of maltreatment rather than incidents of maltreatment, which was the focus of the surveillance program.