Cette étude effectuée à Toronto s'est penchée sur un groupe de jeunes incendiaires âgés de 4 à 17 ans et leurs fournisseurs de soins. Au sein de ce groupe d'incendiaires (n=205), les enfants qui ont été victimes de mauvais traitements ont été comparés à ceux qui ne l'ont pas été. Les résultats ont montré que la maltraitance est un facteur de risque qui contribue à une évolution plus grave de la pyromanie. Les conclusions suggèrent que le lien entre la maltraitance et la pyromanie n’est pas direct, mais se situe principalement dans le développement de troubles comportementaux et de l’humeur plus importants. Le fait que les données concernant la maltraitance et les caractéristiques de la pyromanie des enfants ont été fournies uniquement par les fournisseurs de soins constitue une contrainte de cette étude.