Il y a peu de recherches dans le domaine de la prévention de la maltraitance envers les enfants chez les populations rurales à risque élevé. Les donneurs de soins en milieu rural aux prises avec des problèmes de consommation de substances psychoactives, de violence conjugale et de dépression courent des risques élevés de maltraiter les enfants, pourtant, il existe peu de très programmes de prévention à domicile adaptés à cette population. SafeCare (SC) est un modèle axé sur les compétences visant à modifier les comportements des parents relatifs à la maltraitance envers les enfants. Il est offert à domicile par des intervenants formés. Aux fins de cette étude, les chercheurs ont adapté la méthode SC pour les communautés rurales à risque élevé (SC+), y ont ajouté l'entrevue motivationnelle et ont comparé les données à celles des services de santé mentale standards offerts à domicile (SAU). L’hypothèse était la suivante : 1) la participation des familles du groupe SC+ (n=48), 1) serait supérieure à celle du groupe SAU (n=57); 2) leur taux de placement à l'extérieur du foyer serait inférieur; 3) leurs facteurs de risque (c.-à-d. dépression, abus de substances psychoactives, violence conjugale) diminueraient considérablement et leurs capacités parentales augmenteraient (p. ex., s'occuper de la santé de leurs enfants et veiller aux dangers à la maison).
Les familles assignées aléatoirement au groupe SC+ étaient significativement plus susceptibles que celles qui participaient au SAU de participer à la rencontre d'admission initiale au cours de laquelle les visiteurs à domicile obtiennent des données démographiques et procèdent à l'évaluation des besoins de la famille. Les intervenants de SC+ étaient plus susceptibles que les intervenants SAU d'orienter les familles vers des services supplémentaires. De plus, les participants au SC+ étaient beaucoup plus susceptibles d'être satisfaits des services reçus. Les déclarations des donneurs de soins indiquent que les participants assignés aléatoirement au SC+ étaient plus capables que les autres de prendre soin de la santé de leurs enfants, de veiller aux dangers à la maison et de prévenir les problèmes de comportement de leurs enfants. Dix participants (21 %) au SC+ et 18 participants (32 %) au SAU ont été orienté vers les services de protection de l'enfance par la suite. Chez les familles ayant fait l’objet d’autres orientations, la durée médiane entre l’orientation et le premier signalement était de 103 jours pour les participants au SAU et de 200,5 jours pour ceux du SC+. Les différences relatives aux taux d'orientation et à la durée ne sont pas significatives sur le plan statistique. Bien que les résultats préliminaires suggèrent que les membres du groupe SC+ participent et sont satisfaits, il est nécessaire de procéder à une étude sur un échantillon plus grand afin d’obtenir des résultats plus rigoureux.
One hundred and five parents of children 5 years or less who had identifiable risk of depression, IPV, or substance abuse were randomized to SC+ or SAU. There were no significant differences between the two groups with respect to demographic characteristics (i.e., age, gender, ethnicity, marital status, education, pregnancy and employment status). The average age of caregivers was 27 years (SD=9), and families had an average of two children. Both African American and First Nation populations were overrepresented compared to their rates in the general population in the United States.
This study was limited by drop out over time, although all analyses are based on results for the full randomized samples. The sample size was also quite small, which may explain the lack of significance on some outcome measures.